Le président exécutif de l’Administration fiscale fédérale (FIRS), Muhammad Nami, a chargé les gouvernements africains d’utiliser efficacement les revenus dont ils disposent pour le bien de la population. M. Nami, qui s’exprimait lors de la cérémonie d’ouverture de la 7e Assemblée générale du Forum africain sur l’administration fiscale (ATAF), qui s’est tenue à Lagos, a déclaré que les gouvernements de toute l’Afrique doivent commencer à repenser la gouvernance, susciter la confiance du public dans le gouvernement en optimisant l’argent des contribuables conformément à leurs obligations en vertu du contrat social qu’ils ont avec les citoyens. La 7e Assemblée générale avait pour thème « Repenser les stratégies de recettes : le visage humain de la fiscalité ». Le patron de la FIRS a déclaré qu’il était impératif que les administrateurs fiscaux africains se mobilisent et parlent d’une seule voix en tant que bloc régional sur les questions fiscales mondiales pour leurs intérêts collectifs. Selon lui, « le contrat social fiscal qui repose sur la volonté des citoyens de payer des impôts en échange de la fourniture d’un service public, est un appel au gouvernement à tous les niveaux en Afrique pour repenser la gouvernance. « À mon avis, si nous devons transformer le système fiscal et améliorer la collecte des recettes en Afrique, il est nécessaire que le gouvernement à tous les niveaux engendre la confiance du public dans le gouvernement en optimisant l’argent des contribuables. » Nami a également déclaré que les gouvernements devraient reconsidérer la façon dont les projets sont déclarés dans l’espace public, ces rapports communiquant pour transmettre l’idée que l’argent des contribuables est utilisé pour financer des projets d’infrastructure. Le gouverneur de l’État de Lagos, Babajide Sanwo-Olu, représenté par le président exécutif de l’Internal Revenue Service (LIRS) de l’État de Lagos, M. Hamzat Ayodele Subair, a affirmé la nécessité de donner un visage humain à la fiscalité, en mettant en œuvre des projets avec l’argent des contribuables qui ont un impact sur la vie des citoyens. « Il n’y a pas de développement sans financement. Nous nous sommes notamment lancés dans de grands projets d’infrastructure transformationnels dans les domaines des transports, de la santé, de l’éducation, de l’agriculture et de la technologie, entre autres. « Ces interventions majeures en matière d’infrastructures sont conçues pour améliorer la qualité de vie de nos citoyens et repenser la croissance économique et la trajectoire de développement avec une productivité accrue de nos citoyens, ce qui améliore invariablement nos capacités de génération d’impôts. « Dans le but de sauver le visage humain de la fiscalité, la communication et la rétroaction des contribuables sont d’une importance primordiale », a fait remarquer M. Subair. De même, dans ses remarques, le Secrétaire exécutif du Forum africain sur l’administration fiscale, M. Logan Wort, a noté qu’un élément essentiel de la refonte de la mobilisation des recettes intérieures est de veiller à ce que le gouvernement ait un impact sur la vie des citoyens. « Alors que nous envisageons des stratégies ou des cadres dans lesquels améliorer la mobilisation des ressources nationales sur le continent, nous devons toujours mettre en perspective son objectif principal – étant l’impact sur la vie des gens, tel que reflété par le mandat de l’ATAF au cours de la nouvelle décennie, qui est de servir l’objectif supérieur de permettre et d’aider les gouvernements africains à mobiliser leurs propres ressources nationales par le biais de la fiscalité afin de construire des États qui favorisent la croissance économique et le développement social dans le monde. l’intérêt et le bien-être de tous leurs citoyens. « Ce mandat, en particulier la dernière partie, est un mandat que nous partageons tous à divers titres dans nos juridictions, et qui doit conduire nos objectifs de mobilisation des ressources nationales », a déclaré M. Wort.